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■▀ LES COULISSES DE L'INDUSTRIE

 

Créé par le salon Industrie Grand Ouest, le podcast "Dans les coulisses de l'Industrie" vous amène au sein des plus grandes entreprises et institutions industrielles. Elles vous révèleront témoignages, conseils et expertises.

Un format court vous permettant de l'écouter dès que vous avez une pause dans votre journée !

Alors montez le son et rentrez dans les coulisses de l'Industrie... 

Carine CRIOU,
Déléguée financement, BPI Pays de la Loire


La Banque Publique d’Investissement a soutenu en 2021 plus de 3 000 entreprises dans la région des Pays de la Loire. En 2022, à travers le plan French Fab, elle intensifie son soutien à l’Industrie.

Pour 2022, 2 priorités sont au menu de BPI : l’Industrie et la Transition Ecologique. Dans la boite à outils de BPI France, pour accompagner les entreprises vers ses objectifs, plusieurs dispositifs dont le Prêt Nouvelle Industrie qui veux encourager les startups à passer à l’échelle industrielle.
Ce prêt s’adresse aux startups et PME industrielles qui sont sur un projet innovant. Les montants sont significativement plus élevés que ce qui est fait habituellement : entre 3 et 15 millions d’euros sur des durées qui peuvent aller jusqu’à 15 ans.
Une identification des entreprises de la région qui peuvent bénéficier de ce prêt est en cours. Ce sont des entreprises sur des secteurs de type énergies renouvelables ou sur le recyclage des déchets (pour recycler des déchets et en faire de nouvelles matières premières).
150 millions d’euros seront déployés sur l’année 2022 dans le réseau BPI France.
Objectif : 100 nouvelles usines par an sur le territoire Français sur les 5 prochaines années.

Comment se traduit l’accompagnement par BPI des entreprises qui souhaitent mettre en place leur transition écologique ?
Le gouvernement français a demandé à BPI d’être la banque du climat pour les entreprises donc c’est un continuum d’accompagnement qui sont mis en place :
- Différents diagnostiques en partenariat avec l’Ademe
- Des prêts (60 millions d’euros de prêts en 2021 en Pays de la Loire). Ce sont des prêts qui vont jusqu’à 5 millions d’euros par an, sans garantie, pour accompagner la transition énergétique des entreprises
Les acteurs de l’industrie ont besoin d’outils pour aller vers cette transition écologique car ce sont souvent des secteurs qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre.
Il s’agit avant tout d’une nouvelle réflexion à mettre en place auprès des industriels qui ont conscience de l’urgence de la situation.

 

Ecoutez l'intégralité de l'épisode :

               

Grégory LE COËNT,
Vice-président du groupe WIRQUIN

Le groupe WIRQUIN est spécialisé dans les équipements pour le sanitaire et la plomberie (siphons, joints, mécanismes de chasse d’eau…). Son siège social est situé à Carquefou, près de Nantes. WIRQUIN possède plusieurs usines dans le monde : en France, en Chine, en Roumanie, en Russie, au Portugal, en Espagne et en Afrique du Sud. Le groupe emploie plus de 1 200 salariés.

https://www.wirquin.fr/filiales.html 


Wirquin a dû comme tout le monde réagir face à cette crise sanitaire et économique. Ces chamboulements les ont obligés à prendre du recul par rapport à une réalité que tout le monde pensait figée. Il s’agit d’une vraie remise en question pour l’Industrie.


La crise a permis à Wirquin de revoir sa production pour répondre à son nouveau programme de réduction de l’empreinte carbone. Pour cela, ils ont envisagé la production localisée.


L’entreprise a relocalisé de Chine la production d’un système d’évacuation compact en investissant plus d’1 million d’euros dans une unité de production à Carquefou.


Le groupe est convaincu que la réduction de l’empreinte carbone passe par la relocalisation ou, en tout cas, une meilleure localisation de l’outil de production par rapport à la concentration géographique des ventes de ce produits.


Par exemple, le produit Slimplus (bonde de douche innovante), a été relocalisé en France car c’est le centre de gravité commercial des ventes de ce produit. Le produit Slimplus est surtout vendu en Europe de l’Ouest, c’est donc plus pertinent de relocaliser ce produit en France et non en Chine comme il l’était avant.


Nous retenons que la décision est souvent économique et environnementale lorsqu’il s’agit de relocaliser une production en France. Selon Grégory Le Coënt, il faut prendre conscience qu’une relocalisation vers la France a un coût économique en comparaison à d’autres pays : plus les coûts de production seront augmentés en France, plus la relocalisation sera difficile.
 

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Stéphane LECOINTE,
Chargé de mission décarbonation de l’Industrie, ADEME Bretagne et Pays de la Loire.

L’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), accompagne les industriels dans leurs objectifs de décarbonation et de transition énergétique.
La décarbonation est la réduction des émissions de gaz à effet de serre produits lors d’un processus de production. Pour limiter les émissions, cela passe par limiter l’exploitation d’énergies fossiles (charbon, gaz naturel ou pétrole).

À la suite de la crise énergétique que l’on a subit en conséquence de la crise en Ukraine, l’ADEME a lancé un appel à projet « Industrie Zéro Fossile » dans l’urgence.

Cependant, les industriels rencontrent des difficultés lorsqu’ils s’engagent dans un programme de décarbonation.
Stéphane Lecointe, nous précise que le plus difficile est de continuer à faire tourner les activités économiques et les process, ainsi que d'honorer les commandes. Il faut bien hiérarchiser les enjeux : déterminer les potentiels gains sur les deux thématiques : consommation énergétique et émission de C02.

L’ADEME a un message clair : il est urgent d’agir. Cela sous-entend pour les industriels de baisser leur émission de C02 de -35% par rapport à leurs émissions de 2015 dans le cadre de la neutralité carbone en 2050. Stéphane Le Cointe précise que la décarbonation passe en grande partie par les consommations d’énergie fossile. Cependant, il faut également retravailler sur du plus local et du plus raisonné pour mieux appréhender les crises à venir.

S’engager dans un programme de décarbonation c’est aussi parfois de lourds investissements pour les industriels. C’est pour cela que l’ADEME met en place de nombreux dispositifs afin d’aider les industriels à investir intelligemment, avec une possibilité d’être soutenu financièrement dans des études de faisabilité, des audits préalables.

La nouveauté de cette année à l’ADEME est le développement d’aides performantes : afin d’aider les fournisseurs de solutions performantes de la décarbonation des industriels à développer leur offre et fiabiliser à les produire mieux et en plus grande quantité.
Également l’appel à projet DECARB-FLASH qui devrait sortir avant la fin du mois de juin afin d’aider les projets de tailles bien plus modestes.

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Anne-Marie MARTEL,
Chargée de mission, détection et évaluation de projets innovants à Atlanpole

Incubateur régional des Pays de la Loire, Atlanpole favorise l’émergence, la création et le développement d’entreprises innovantes grâce à plusieurs dispositifs d’accompagnement.

Parmi ces dispositifs, le programme Manufacturing Factory, programme sur 6 mois, qui s’adresse aux entrepreneurs qui innovent dans le secteur de l’Industrie : futurs créateurs d’entreprise, jeunes entreprises ou PME qui souhaitent se développer.

Ce programme existe depuis maintenant 5 ans. Le numérique et les sujets liés à la transition écologique sont deux thématiques fortes qui ressortent le plus lors de la création de start-ups industrielles, selon l’analyse d’Anne-Marie Martel.

Par exemple, deux entreprises qui ont été accompagnées par ce programme :
- Société Bysco : qui développe un matériau bio-sourcé, un tissu technique à base de byssus de moule.
- Rémy Prud’homme : qui a développé un système d’objet connecté pour la traçabilité des équipements de protection industriels.

La création de start-ups industrielles se multiplient, il y a un fort dynamisme.

Anne-Marie Martel nous fait part que les entrepreneurs sont accompagnés côté recherche afin d’avoir un retour de partage de connaissance et de trouver des financements. L’action forte chez Antlanpole est de mettre en avant les partenariats aves les pôles de compétitivité. 

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Franck LOUVRIER,
Maire de la Baule et Vice-Président du Conseil Régional des Pays de la Loire (en charge de l’économie et du tourisme)

Suite aux crises que nous traversons, la Région des Pays de la Loire a récemment mis en place de nouveaux outils pour aider les industriels à recruter et à s’approvisionner localement.

Franck Louvrier n’est pas inquiet pour l’avenir de l’Industrie en Pays de la Loire. Les PDL sont une terre d’industrie : c’est la première région des régions françaises pour sa part de l’emploi industriel dans l’emploi total (un peu plus de 16%, 262 000 emplois).

La Région prévoit d’investir 253 millions d’euros pour passer à la nouvelle génération de l’Industrie, celle du futur. Notre région connaît un taux de chômage parmi les plus bas de France (6%), et néanmoins les entreprises peinent à recruter, notamment dans le domaine industriel.

Pour pallier cette problématique, la Région a créée avec la Présidente de la Région, Christelle Morançais, un site de référence pour trouver un emploi et recruter en Pays de la Loire. Il s’agit de nosemplois.fr, lancé en juin 2022, qui permet de faciliter et d’accélérer la rencontre entre les besoins en compétences des entreprises et les candidats. Ce service est 100% gratuit pour les entreprises comme pour les candidats.

Pour en savoir plus : https://www.paysdelaloire.fr/sites/default/files/2022-06/cp-220603-lancement-du-site-nosemplois.fr-chez-saunier-duval.pdf

La région a également développé « se fournir en PDL », dans le cadre du plan de relance, afin de répondre aux problèmes d’inflation et de rupture d’approvisionnement. C’est une offre de services 100% personnalisée pour faciliter l'approvisionnement local des industriels en Pays de la Loire.  

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Patrick CHEPPE,
Vice-Président de la CCI Nantes St Nazaire en charge de l’accélération des entreprises industrielles et de l’animation de l’écosystème local. PDG du Groupe Europe Technologie (Carquefou).

Au programme de ce podcast : innovation, fabrication additive et cybersécurité.

L'industrie se relance, pour cela, il faut consolider les filières. La particularité de notre région est que nous avons une offre diversifiée dans le domaine industriel en Pays de la Loire.
Les grandes usines du CAC40 (ex : Airbus) ont besoin d’une filière solide : techniquement mais aussi financièrement.

Le secteur industriel innove par de nouveaux procédés de fabrication : il s’agit de la fabrication additive. C’est une nouvelle technologie qui permet de passer de la conception à la fabrication sans outillage.

La cybermenace a explosé dans le domaine de l’Industrie, nous confie Patrick Cheppe.
Quelques chiffres à ce sujet :
60% des entreprises industrielles (plutôt dans le 44) ont subi un ralentissement à cause de la cybersécurité.
1/3 ont subi un préjudice de plus de 10 000 €.
43 % d’industriels qui disent qui ont été menacés d’harponnage.

La cybermenace engendre des coûts supplémentaires, cela réduit les marges, c'est un réel problème.

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Joël FOURNY,
Président du réseau de la Chambre des Métiers et del'Artisanat de France et des Pays de la Loire. Également dirigeant de l’entreprise SIMM (société industrielle de modelage mécanique) située à Issé en Loire-Atlantique.

Au programme de cet épisode, les enjeux d’aujourd’hui et demain pour les entreprises du secteur de la sous-traitance industrielle qui appartiennent au secteur artisanal. Ainsi que l’opportunité du plan France 2030 pour ces entreprises.

Le secteur de la sous-traitance industrielle qui appartient au secteur artisanal se porte bien. On peut observer une hausse de l’activité. Ce secteur représente 82% des entreprises ligériennes (du bassin de la Loire), comprenant plus de 35 000 salariés.


Cependant, ce secteur rencontre certaines difficultés et doit répondre à plusieurs enjeux dans les années à venir :

- La main d’œuvre : les entreprises sont bloquées dans leur développement par le manque de main d’œuvre.

Joël Fourny nous fait part que pour répondre à cette difficulté il faut continuer à former et travailler sur la revalorisation du secteur et des métiers, où il y a une image plutôt dégradée.

- Il faut mettre en lumière les artisans : valoriser et communiquer sur les projets des artisans pour faire connaître ce qui est réalisé dans chacune des entreprises.

- Aborder le sujet de la transmission de l’entreprise (5 ans avant) : cela est un moyen de conserver les compétences et savoirs faire, ainsi que de confirmer les emplois dans ce secteur (35 000 salariés).

Les entreprises du secteur de la sous-traitance industrielle du secteur artisanal peuvent bénéficier du plan France 2030 (30 milliards d’euros). L'aide vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir sur le territoire français.

Cependant, ces entreprises rencontrent certaines difficultés avec les plans annoncés par le gouvernement. Notamment avec des démarches administratives lourdes.

La CMA intervient pour orienter ces entreprises à regarder comment bâtir un projet de développement qui réponde à cette possibilité d’accessibilité au financement.

 

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Ségolène HUS,
Développeuse économique sur le territoire de la Loire-Atlantique pour Solutions&Co.

Solutions&Co est l’agence de développement économique de la région des Pays de la Loire. Elle aide les entreprises à s’implanter ou à se développer dans la région. Elle facilite l’accès à l’information, leur développement, la recherche de compétences, la recherche de financement, et propose des solutions concrètes pour leur développement.

La région propose de nouveaux outils digitaux gratuits à destination des industriels afin de les aider à se développer. Solutions&co est missionnée par la région pour animer et porter plusieurs sites web à destination des industriels :
Nosemplois.fr, lancé en juin dernier : plateforme unique qui regroupe toutes les offres d’emplois.
Sefournirpdl : pour l’achat local.
Solutionspartage : une plateforme de partage de ressources entre entreprises d’un même territoire.

Solutions&Co a récemment publié « Le guide des grandes tendances manufacturing 2022 » pour donner les clés et comprendre l’enjeu du secteur.

Ségolène Hus nous fait part des trois grandes tendances de l’industrie :

- La digitalisation de l’industrie : permet à l’industrie de la rendre plus compétitive.
- La chaine d’approvisionnement résiliente : favoriser la relocalisation, travailler sur son sourcing, travailler plus en proximité, travailler avec les territoires et les entreprises locales : permet d’être plus réactif et de baisser le coût de transport.
- Les nouvelles sources d’énergie qui se développent : la région est très impliquée. L’hydrogène, le photovoltaïque, les Énergies Marines Renouvelables (EMR)…

Pour conclure ce podcast, Ségolène Hus nous partage qu’à la suite des différentes crises récentes, les entreprises ont envie de se décarboner. Il faut pour cela retravailler l’achat local, la relocalisation et les nouvelles technologies pour favoriser la compétitivité et concurrencer les entreprises étrangères.

Ecoutez l'intégralité de l'épisode :

               

Nadège ANSELME,
Dirigeante Mécam 44

Mécam 44, entreprise à Divatte-sur-Loire, en Loire-Atlantique, fabrique des prototypes et des pièces petites et moyennes séries par emboutissage profond. Sous-traitant dans le domaine de l’aéronautique, du spatial et de l’agroalimentaire.

Le secteur d’activité est directement impacté par l’actualité. Ainsi, dû à la guerre en Ukraine, Mécam 44 a subi la hausse des prix des matériaux, qui est en cours de normalisation. En revanche, la hausse du prix de l’énergie impacte frontalement l’entreprise. De plus, il y a une pénurie de main d’œuvre, ce sont des métiers en tension, l’enjeu est donc de trouver et de pérenniser des candidats.

L’actualité bouleverse aujourd’hui leurs perspectives et il devient primordial de placer le réchauffement climatique au centre des actions. La décarbonation des entreprises représente un impératif moral crucial tant par apport à la hausse du prix de l’énergie que pour la démarche RSE de plus en plus importante.

Pour cela, Mécam 44 investit et rénove, dans le but de diminuer sa consommation d’énergie sur le long terme.

Pour rester compétitives les entreprises doivent répondre à des enjeux cruciaux. En effet, la culture d’entreprise et la considération des employés dans la réussite, constituent une clé essentielle vers la performance. De plus, l’investissement et les relations avec les fournisseurs et les clients, permettent également de rester compétitifs.

Le sous-traitant fait partie de la chaîne de valeur du donneur d’ordre. L’entreprise a la chance de travailler avec des donneurs d’ordre qui ont cette vision du travail main dans la main, ce qui fait qu’ils ont envie de travailler pour eux et avec eux.

Aujourd’hui, l’industrie française est sur la bonne voie si elle priorise l’enjeu de la décarbonation. Aussi, la relocalisation est essentielle, il faut comprendre qu’on a plus d’avantages à fabriquer nos pièces près de chez nous. Ancrer l’entreprise dans l’écosystème global, c’est la clé pour un avenir pérenne.

Nadège Anselme nous fait part qu’elle observe un réel échange de bonnes pratiques, de solidarité qui la rendent optimiste pour l’avenir de l’industrie française et de Mécam 44 qui s’imprègne de cette philosophie.
 

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Prix Start-Up : Trophées Industrie Grand Ouest

Retrouvez en exclusivité sur nos plateformes d'écoute, le portrait des 6 Start-Ups en compétition pour le Prix Start-Up des "Trophées Industrie Grand Ouest".

Le prix start-up récompensera une jeune pousse entrepreneuriale créée il y a moins de cinq ans dans l'une des trois régions du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie) dont l'activité est en lien avec l'industrie et en prise sur un des quatre thèmes des Trophées : l'ancrage territorial, l'industrie du futur, l'industrie solidaire et l'industrie verte.

Six Start-Ups ont été choisies par la rédaction du Journal des Entreprises parmi les candidatures reçues en tenant compte de l'état d'avancement du projet de l'entreprise, de son ambition, de son utilité pour l'industrie et de son potentiel de développement.

La compétition se fait grâce à vos votes alors n'attendez plus et découvrez dès maintenant les sélectionnés pour faire votre choix.

À vos votes !

 

               

Édition : Zoom sur un métier
Tourneur Fraiseur

Rencontre avec Pierre Parré, jeune ouvrier pour Delta Méca (sous-traitant industriel nantais)
Et Thierry Augier, formateur technique en usinage productique au pôle formation de l’UIMM de Nantes..

 

Thierry Augier nous définit, le métier de tourneur fraiseur comme, la fabrication de pièces où les matériaux obtenus sont souvent axés sur des métaux. Mais à l’origine, ce sont deux métiers bien distincts, le tourneur fabrique des pièces dites de révolution cylindrique et le fraiseur fabrique des pièces plus prismatiques.  Maintenant, les techniques ont évolué, les machines sont devenues 2en1 c’est pourquoi les formations englobe désormais ces deux métiers. Également les tâches ont été facilitées c’est donc un métier autant accessible pour les hommes que les femmes, il est devenu plus intellectuel.

Ainsi pour se former, on peut commencer en initial avec un Bac Pro – productique et mécanique. Puis pour approfondir en productique, il est possible de réaliser un BTS en conception et réalisation de produit industriel. Les perspectives d’évolutions dans ce métier sont grandes et par le biais de formations dans l’entreprise ou en passant par un CFA il est possible de s’orienter plus sur du contrôle, sur de la méthode, ou autre, pour évoluer à tous les étages.

La fibre de ce métier, c’est la curiosité, il faut en avoir envie. L’opportunité, c’est que cette fibre est accessible à tout le monde et les reconversions sont nombreuses.

 

Portrait d’un jeune tourneur fraiseur à Couëron (44) :

Pierre Parré est un jeune tourneur fraiseur de 21 ans qui à découvert sa vocation lors de son stage de troisième dans l’aéronautique. C’est par un Bac Pro - technicien d’usinage et un BTS - CPRP (conception de processus réalisation de produit), qu’il est arrivé en apprentissage chez Delta Meca, où il travaille désormais.

Si l’origine de sa vocation, vient de la curiosité de comprendre comment étaient construit les avions, aujourd’hui c’est la diversité des clients et le fait de travailler sur des pièces uniques, qui l’animent.
Si son métier en a interrogé plus d’un au début, après des explications, son entourage est convaincu qu’être tourneur fraiseur c’est très intéressant.

Aujourd’hui, Pierre a pour perspective de gravir les échelons petit à petit dans l’entreprise.

Pour en savoir plus sur ce métier de tourneur-fraiseur, contacter le pôle formation de l’UIMM.

 

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Édition : Zoom sur un métier
Technicien méthode

Rencontre avec Nicolas ArchesAncien technicien méthode et chargé d’affaire dans des entreprises du secteur de la chaudronnerie. Formateur au pôle formation de l’UIMM de Nantes (Union des Industries et métiers de la métallurgie)

DavyJeune technicien méthode – SFCMM, sous-traitant Nantais à Saint Herblain


Le métier de technicien méthode définie par Nicolas Arches, est le lien entre la demande d’un client et la production dans l’atelier. En effet, c’est lui qui décide si un projet est réalisable en fonction du capital humain et matériel de l’entreprise, et s’il y a besoin, il gère également la sous-traitance. Ensuite, il monte un dossier pour l’atelier en charge de la production. Puis il suit de manière opérationnelle et technique l’affaire. Du contrôle des pièces à la gestion de la sous-traitance, il surveille tout.


Pour exercer ce métier, les formations découlent le plus souvent de BTS (Brevet Technicien Supérieur), notamment le diplôme de Conception Réalisation en Chaudronnerie Industrielle CRCI, qui prépare à ce type de fonction de technicien méthode. Mais il y a des équivalents dans les autres domaines de la productique mécanique, productique.


Selon Nicolas Arches, les qualités requises sont la curiosité, dû à la variété des dossiers à traiter, la rigueur puisque c’est un poste à responsabilité. Aussi, cela nécessite un bon sens de l’analyse et de l’adaptabilité, mais également de la polyvalence, puisque finalement, on se retrouve à toucher à d’autres domaines dont on n’a pas forcément l’habitude.


De plus, c’est un métier où les évolutions sont possibles, on peut penser à devenir chargé d’affaire. Ça concerne l’aspect négociation en amont avec le client. La conception en bureau d’étude peut aussi être une piste grâce à l’expérience.


Portrait d’un jeune technicien méthode à Saint-Herblain :

Davy à 26 ans, technicien méthode chez SFCMM, dans une entreprise de sous-traitance pour de la découpe laser tube, tôle, du roulage, du soudage et du cintrage court et long rayon. Même s'il est parti d’un bac général, scientifique, l’amour du métal, l’amour du métier, l’amour du savoir-faire, et du travail manuel, l’ont ramené à un parcours plus classique (CAP, Bac-Pro, BTS).
Attiré par la conception sur ordinateur, aujourd’hui, il aime le contact avec le client, les collaborateurs, la polyvalence qui lui demande d’être sur tous les fronts.


C’est un métier, où la routine n’existe pas, les projets sont toujours nouveaux et les méthodes et techniques de fabrication sont en constante évolution, il faut rester curieux.


Finalement, Davy se retrouve à un poste plutôt stratégique et il compte bien assurer la pérennité de son entreprise.

Pour en savoir plus sur ce métier de technicien méthode, contacter le pôle formation de l’UIMM

 

Ecoutez l'intégralité de l'épisode :

               

Édition : Zoom sur un métier
Chaudronnier

Rencontre avec Thomas Besnard, formateur tuyauterie, chaudronnerie et soudure Pôle formation UIMM Nantes.
Thierry Breton, chaudronnier soudeur chez Soexou, entreprise à Treillières (44).


Un chaudronnier, c’est celui qui transforme les métaux en feuille. Si principalement, Thomas travaille avec de la tôle en métal, il peut utiliser divers métaux. Il va venir y faire des tracer, des coupés, mettre en forme avec ses mains… Même si ce métier est plutôt manuel, les machines y sont de plus en plus présentes.


Pour exercer ce métier, la première formation d’entrée, c’est le CAP. Ensuite, on peut poursuivre sur un Bac pro et un BTS. On peut poursuivre en licences, chargé d’affaires, expert métier en soudage ou en chaudronnerie. On peut même aller encore plus loin jusqu’au diplôme d’ingénieur.

Le métier de chaudronnier, souffre de beaucoup de clichés. La réalité en est pourtant loin. C’est un métier qui demande beaucoup de ressources intellectuelles et manuelles.
Ce métier est tout à fait accessible pour les femmes, même si elles ne représentent encore qu’une infime partie, elles sont de plus en plus nombreuses. De la même manière, on ne parle pas assez de ce métier aux jeunes.


Chaudronnier offre des perspectives d’évolution. Il peut évoluer sur des métiers de bureau méthode, de chef d’atelier, de chaudronnier hautement qualifié, de soudeur qualifié… il peut travailler sur des matériaux différents, de plus en plus précieux…

Pour plus de renseignements sur les métiers, rendez-vous sur l’espace métiers-formations du salon Industrie Grand Ouest !

 

Rencontre avec un chaudronnier, passionné par son métier depuis 40 ans :

Après un CAP de comptabilité, Thierry Breton a découvert son futur métier lors d’un stage de 6 mois. Il a eu la chance de rencontrer des personnes qui l’ont formé et qui lui on fait confiance. Ainsi, il a pu partir se former aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, il essaye de donner les mêmes chances à ses apprentis et de leur faire aimer ce métier.

En tant que chaudronnier, il faut être curieux et ne pas baisser les bras pour voir le résultat. C’est ce qui lui a plu, de partir de rien et de façonner une pièce de A à Z.
Désormais le métier a évolué, et les possibilités sont toujours plus grandes, et les résultats obtenus toujours plus satisfaisants.
 

Pour en savoir plus sur ce métier de technicien méthode, contacter le pôle formation de l’UIMM

 

Ecoutez l'intégralité de l'épisode :